Boites de nuit : rêve ou illusion ?
Les boites de nuit sont ce qui vient à l’esprit de suite lorsqu’on parle drague. Dans l’esprit de tout homme normalement constitué, une discothèque est le lieu idéal pour une rencontre. Seulement, les temps changent. Alors, en 2018, les night-clubs sont-ils encore si universellement propices à une rencontre de sa vie ?
La vente de rêve.
Le concept de base d’un night-club est la vente de rêve. C’est une entreprise commerciale. Ça consiste à vous en mettre plein les yeux, vous faire croire que vous êtes dans un paradis rêvé. A ceci prés que ça se passe en réalité, du moins, c’est ce qu’on vous fait ressentir. Je ne vais pas vous parler de tout l’amusement et, finalement, de toute côté positif qui pourrait en découler. Non pas parce que je suis aigri ou autre chose, mais tout simplement parce que les organisateurs de soirées et les équipes de boites de nuit s’en chargent bien mieux que moi. Je voudrais ici aborder l’autre côté. Autrement dit, un peu le côté obscur de la force, ce qui se cache derrière le strass et des paillettes.
Donc, la vente de rêve. De quoi on parle exactement ? Sur Facebook, dans ma timeline, je vois très souvent une image passer. cette image dit à peu prés ceci : “Une soirée boite, ce sont des mecs qui portent des costards à 500 euros et des godasses à 300 achetant des bouteilles de mauvais alcool à 200 euros, vendu normalement à 15 au supermarché, autour d’une table IKEA à 30, pour séduire des filles en leggings à 5”. Pour ceux qui n’auraient pas compris, une discothèque fait croire à des gens sans importance que ce sont des stars du show-biz le temps d’une soirée. Moyennant leur salaire du mois dépensé en une soirée également. Voilà. Pas plus, pas moins.
Alors, bien sur, ce n’est pas toujours comme ça. Bien sur, tous les établissements de nuit ne vous prennent pas pour un pigeon. Du moins, pas ouvertement. Mais un petit peu quand même. En même temps, personne vous force d’y aller. Et en même temps, devant toutes les boites de nuit, il y a la queue le samedi soir. Cela dit, tout le monde ne rentre pas, car la direction se réserve le droit d’admission. Autrement dit, avant que vous puissiez claquer votre salaire du mois à l’intérieur, il faut d’abord en être jugé digne par l’équipe de la porte et le physionomiste. Et si vous ne correspondez pas à ce qu’il estime être un client acceptable, eh bien, il vous souhaitera une excellente soirée et vous dira au revoir. Et, ce, éventuellement, de manière physique sur votre tronche, si vous insistez.
Les pièges des soirées.
Alors, une fois à l’intérieur, vous voudriez sans doute vous asseoir. Oui, bien sur, il y a des chaises et des tables prévues pour. Sauf qu’il faudra dépenser 100 a 500 euros, selon où vous vous trouvez. Bon, ben une fois ivre, car la bouteille tout seul, ça fait tout de même beaucoup, vous vous dites que la nana la bas est plutôt sympatoche et que vous aimeriez bien l’inviter à danser.
Et là, vous vous apercevez qu’elle boit de quoi coucher un Breton et qu’elle vous incite à reprendre une autre bouteille. Histoire de quoi. Okay, let’s rock, que ferait-on pas pour une gente dame assoiffée. Bravo, vous venez de rencontrez la dernière trouvaille des patrons des boites de nuit. C’est une entraineuse. En gros, face à une concurrence féroce du monde de la nuit, les clubs font appel à des promoteurs qui disposent d’un certain nombre de très jolies jeunes femmes. Ces jolies jeunes femmes sortent gratuitement et ne payent jamais leur alcool. Et elles ont de surcroit un pourcentage sur ce que vous leur offrez. Bienvenue en 2018, messieurs. Pigeon vole ! Ca peut être aussi une prostipute ou tout simplement une michtonneuse-gratteuse, ce qui en gros, est du pareil au même vous concernant.
Maintenant, c’est à vous de tirer les conclusions qui s’imposent. Car vous êtes majeur et vacciné. Et VOUS faites la queue devant la porte d’entrée d’une discothèque, pas le voisin. En plus, personne vous met un flingue sur la tempe pour y entrer, bien au contraire.
Et puis téléchargez ce putain de guide qu’on vend, ça me ferait une peu de sous pour un café, okay ?
Arthur